L’inventeur

Jean-Baptiste Drevet

Jean-Baptiste Drevet, le père de la technologie de pompe à membrane ondulante

Ingénieur, chercheur et inventeur passionné, Jean-Baptiste Drevet est le père de la technologie de pompe à membrane ondulante. Cette technologie est au cœur des pompes cardiaques de CorWave qui n’auraient jamais vu le jour sans son esprit visionnaire.

Ancien champion de triple saut, Jean-Baptiste Drevet portait la détermination que l’on attribue souvent aux sportifs de haut niveau. Lorsqu’il n’était pas occupé à développer son invention, il était aussi un passionné de culture japonaise et d’art. Il a d’ailleurs co-dirigé une galerie d’art au cœur de Paris pendant plusieurs années.

C’est pendant son passage aux Arts et Métiers, alors qu’il cherche à optimiser la consommation d’énergie des pompes, que le concept de membrane ondulante germe dans son esprit. Son idée brillante inspirée par la nage des dauphins étant d’abord rejetée par ses professeurs, il commence à développer les premiers prototypes dans son appartement parisien alors transformé en laboratoire. Après avoir travaillé pendant près d’une décennie sur le développement de son idée, Jean-Baptiste Drevet et son associé rencontrent les équipes de Sofinnova et du startup studio MD Start. Sous l’impulsion de Gérard Hascoët et de Tim Lenihan, un projet de pompe cardiaque utilisant la technologie de membrane ondulante est alors incubé, donnant bientôt naissance à CorWave. Jean-Baptiste Drevet travaille main dans la main avec les équipes de CorWave pour concevoir et fabriquer les premiers prototypes. CorWave pouvant voler de ses propres ailes, il se consacre par la suite à d’autres applications de son idée. Jean-Baptiste Drevet nous a quittés en 2022. Sa passion, son humilité et sa détermination restent gravées dans la mémoire de nos équipes qui font vivre son invention en la portant au service des patients.

« Les poissons et les oiseaux existent depuis des millions d’années. Les poissons avancent grâce à une membrane ondulante et les oiseaux volent grâce à deux membranes ondulantes. Si la propulsion avec une turbine était l’idéal, les poissons auraient une turbine et les oiseaux en auraient deux. »